Questions fréquentes

Vous trouverez ici les réponses aux questions posées régulièrement

Les bourses accordées par le Fonds sont exonérées d’impôts jusqu’à un maximum de 4.170 € (montant de 2022, indexé). C’est le montant cumulé des divers versements perçus lors d’une même année fiscale qui doit être pris en compte. La part excédant ce montant est soumise à l’impôt au taux de 16,5%. Mais attention, cette partie taxable doit préalablement être augmentée d’un précompte professionnel de 18,17%.

Le règlement du Fonds parle d’un projet par an. C’est-à-dire que vous ne pouvez bénéficier que d’une bourse par an en tant que titulaire principal (la personne qui remplit la demande) d’un projet, qu’il s’agisse d’un projet individuel ou collectif. Exemple : vous recevez une bourse à l’appel de juin 2022, vous ne pourrez pas remplir de nouvelle demande, à votre nom, avant juin 2023.
Par contre, au cours de cette même année, vous pourrez participer à un projet collectif c’est-à-dire apparaître comme co-auteur.trice d’un autre projet.

Si vous travaillez à plusieurs sur le projet déposé au Fonds vous pouvez cocher la case « projet collectif » sur le formulaire d’inscription. Cela vous permettra de demander des financements pour des personnes qui contribuent directement à l’élaboration du contenu journalistique, qu’il.elles soient journalistes agréés ou pas. Il peut également s’agir de dessinateurs.trices, de photographes, de premeurs.euses d’images et de son…

Le jury souhaite savoir qui fait quoi dans le projet. Et il est important de montrer le savoir-faire des participants au projet, avec quelques unes de leurs réalisations.

Je jury du Fonds s’est penché sur cette question. Son souhait est que les journalistes soient correctement rémunérés. Il préconise donc des honoraires journaliers entre 200 et 300 €, en sachant que ce montant est pratiquement du net.  

Je jury du Fonds est régulièrement confronté à cette question essentielle : docu ou journalisme ? Car s’il s’agit d’un documentaire, le Fonds ne le soutiendra pas, même s’il est très qualitatif. Parce que la vocation du Fonds est uniquement de soutenir le journalisme. Qu’est-ce qui distingue dès lors le documentaire du reportage ou de l’enquête ?
Le documentaire, même s’il est réalisé par un.e journaliste, peut se permettre plus de libertés par rapport aux faits, le regard peut être plus personnel, plus subjectif. Il s’agit, selon le jury, davantage d’un regard d’auteur, d’un point de vue.
Le journalisme, lui, impose des règles plus strictes. Il faut rester fidèle aux faits, ancrer son travail dans une certaine actualité, multiplier les points de vue, dissocier l’information du commentaire, respecter la déontologie journalistique…