L’investigation journalistique traverse toute la carrière de ce journaliste. Il est d’ailleurs le maillon belge d’une chaîne internationale de journalistes d’investigation.
Creuser l’information, aller au-delà des clichés, chercher ce qui n’est pas régulièrement médiatisé, dépasser le discours officiel… C’est le travail du journaliste enquêteur. Certains sujets sont difficiles à aborder en profondeur. Celui des migrants, en général, et des Tchétchènes en particulier. Ils sont onze à treize mille en Belgique, fuyant la guerre depuis vingt ans. Russes sur papier, ils restent Tchétchènes au fond d’eux-mêmes. (Photo Alison Verlaet/Le Soir)
caractéristiques
Pour saisir qui ils sont vraiment, il faut du temps et une volonté féroce d’aller au fond des choses. La barrière de la langue, la méfiance vis-à-vis des médias, certains liens avec les milieux délinquants ne facilitent pas le travail journalistique. C’est pourtant ce qu’a réussi Alain Lallemand, en collaboration avec l’Ecole de journalisme de Louvain. L’enquête propose une vue plus nuancée, précise, claire et variée des Tchétchènes qui vivent en Belgique.