Moreau Aurélie
Journaliste indépendante
Aurélie Moreau apprécie les enquêtes difficiles et fouillées. Elle se renseigne, rassemble des données, multiplie les contacts pour arriver à ses fins : dévoiler le dessous des cartes.
Le Libre Belgique
Deux ans après le soulèvement populaire qui enflamma l’est libyen, il était temps de dresser un premier bilan. Quels furent les moyens utilisés pour renverser le régime ? Quels furent les pays étrangers qui tentèrent de déstabiliser la Libye ? De quelle manière ? Sur quelles personnalités libyennes ces pays se sont-ils appuyés ? Aujourd’hui, parmi ces personnalités, certaines d’entre elles se sont-elles appropriées le pouvoir politique ?
De nombreuses enquêtes menées à l’étranger – en France par exemple - ont également révélé d’obscurs financements de campagne, un accord sur le nucléaire civil, la vente d’un logiciel d’interception de communication Internet, etc. Mais qu’en est-il de la Belgique, dont la capitale est l’un des piliers de la politique européenne ? En 2004, Bruxelles fut en effet la première ville occidentale à recevoir Mouammar Kadhafi depuis 1989.
D’autres pistes de réflexion méritaient d’être suivies. De nombreux doutes persistent sur la libéralisation du secteur du gaz et du pétrole libyen. Aujourd’hui, peut-on affirmer, d’une manière ou d’une autre, que les compagnies pétrolières internationales se sont appropriées les ressources tant convoitées du pays ?
Enfin, il paraissait essentiel de rendre à nouveau visite à ceux qui essuyèrent les affres de la guerre : les victimes de l’Otan et les Tawargis. Leur situation se sont-elles améliorées ?
Cette enquête menée sur le terrain, en Libye et en Europe, se déclinera en textes et en images sous différents supports. (Photos : Mélanie Wenger)
Pétrole, guerre, intérêts, énergies
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