Spleeters Damien
Journaliste indépendant
Les guerres sont son terrain de "chasse". Damien Spleeters y traque les armes belges, il cherche à comprendre comment elles ont abouti dans les conflits, qui les utilise, les achète, les revend...
Le Vif
Un nombre très impressionnant d’armes belges (anciennes et très récentes) a été utilisé lors du conflit libyen. Ces armes ont pu servir à commettre des crimes de guerre. Une enquête approfondie, en plus d’être nécessaire, a pu "faire parler" ces armes, et raconter, un an après le début du soulèvement libyen, le conflit sous un angle inédit. Pour cela, Damien Spleeters s’est rendu sur place, pour enquêter, se documenter, faire parler des gens, constater les dégâts…
Damien Spleeters s’est d’ailleurs rendu à plusieurs reprises en Libye. Début 2012, notamment, pour enquêter sur la démilitarisation et la reconstruction du nouveau pays. Le but du journaliste était aussi de repérer des armes belges, d’identifier et de retrouver leur propriétaire, de les faire parler du parcours de ces armes.
Quelles armes sont arrivées ? Quand et comment ? Où ont-elles circulé et à quelles fins ?
Des questions essentielles pour comprendre le soulèvement libyen mais aussi pour retracer la vie des armes belges principalement fabriquées à la FN de Herstal. Premières conclusions : de nombreuses armes belges des années 60-70-80 sont toujours en activité. Par ailleurs, des armes vendues pour « protéger un convoi humanitaire » ont servi à commettre des crimes de guerre.
Guerres, armes, contrôle, commerce