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Wavreille Aline
RTBF
Jeune journaliste, Aline Wavreille apprécie aussi creuser les sujets. Avec un intérêt particulier pour l’Afrique et le Congo (RDC). Elle propose d’approfondir des sujets peu médiatisés.
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Le Congo était Belge, le Rwanda-Urundi sous la tutelle de notre pays. Dans les années 50, la question du métissage dans ce contexte de la colonisation s’est posée de manière lancinante. Des milliers de colons belges ont entretenu des relations de concubinage avec des femmes congolaises, rwandaises ou burundaises. De ces relations très souvent décriées, sont nés plusieurs enfants métis. On les appelait les "mulâtres", les enfants de la honte, ni tout à fait blancs, ni tout à fait noirs.
La plupart du temps, ces enfants n’étaient pas reconnus officiellement par leurs pères, qui retournaient dans leur pays d’origine au terme de leur mission. Les enfants métis ont grandi auprès de leur mère. Cette situation n’était pas bien perçue par l’administration coloniale belge. En s’appuyant sur plusieurs circulaires administratives, elle a encouragé le départ de ces enfants vers des institutions scolaires. Ils ont été aiguillés vers Save au Rwanda. A la veille de l’indépendance du Rwanda et du Burundi, cet institut pour mulâtres a été évacué…
Le projet radiophonique est décliné en trois parties. Le premier reportage introduit l’enquête : Qui sont ces enfants, quelle était la politique coloniale à leur égard ? Quelle était la particularité de cet institut pour mulâtres, Save, au Rwanda. Le deuxième évoque l’évacuation de ces enfants en plusieurs vagues, entre 1958 et 1961. D’où provenait la décision ? Pour quelles raisons ont-ils été évacués ? Comment s’est déroulée l’évacuation ? Quel a été le rôle de l’Etat belge ? Dans la troisième partie, la journaliste évoque l’arrivée des enfants métis en Belgique. Que sont-ils devenus ? Quel est le regard qu’ils posent sur leur histoire ?
Enfants, métis, colonisation, migration
